Une indication, un synopsis, une équipe, un scénario etc. Tout ça est allé très vite, si vite qu’on ne s’en est pas rendu compte !
Tous lancés sur l’écriture d’un synopsis avec pour thème la fameuse morale « il faut se garder de juger trop vite », nous avons ensuite partagé en classe ce que cela nous avait inspiré avant qu’on ne nous demande de choisir deux pitchs afin de les réaliser comme courts-métrages collectifs. Ainsi, le synopsis de Lug et celui que j’avais écrit furent retenus et chaque COPeur bifurqua vers le sujet qui le tentait le plus.
Alice, Tiphaine, Trade, Dylan et moi avons donc bossé sur mon synopsis pour l’adapter comme scénario. S’en est suivi une phase de préparation de tournage, mêlée à d’autres projets tel que la Taverne Gutenberg.
Primordiale si l’on veut rester le plus fidèle à la genèse du projet, la prépa tournage c’est : découpage technique, dépouillement, repérage du lieu de tournage, casting, inventaires accessoires et régie, plan de travail etc. Voilà les grandes lignes de l’odyssée que peut représenter l’organisation d’un tournage.
Un scénario c’est bien, un découpage technique c’est mieux !
D’abord, il y a toute la réflexion sur la mise en image de l’histoire que l’on veut raconter : Comment perçoit-on cette histoire désormais couchée sur papier et surtout comment réussir à transmettre l’intention de celle-ci au spectateur ? Je pense qu’il faut savoir y réfléchir de manière réaliste en terme de décors, de possibilités narratives etc mais aussi de manière très fictive en ne mettant pas de côté les procédés filmiques qui permettent d’immerger le spectateur à travers cette histoire montée de toute pièces que constitue un film.
Le repérage ne fut pas une mince affaire car dans notre cas, l’intrigue du court-métrage se déroulait dans un bar. Autant vous dire qu’il est assez complexe pour de petits étudiants de trouver un bar qui : 1) correspond au décor de notre mise en scène 2) veuille bien nous accueillir pour des raisons de clientèle et 3) nous fasse confiance. Heureusement, nos efforts auront payé et nous auront réussi à tourner au fantastique bar/restaurant La Gamelle (29, cours Richard Vitton, 69003) grâce à l’incroyable coopération et gentillesse de Julien, son propriétaire à la belle moustache. Encore merci à lui !
Malgré quelques grains de sable dans l’engrenage, dont je vous épargnerai les détails (désistement d’un premier bar prit pour décor, prises de têtes – qui n’en aurait pas eu ? -, membre de l’équipe en moins…) ; nous avons réussi à faire tenir debout ce qui à la base n’était qu’une idée.
C’est donc avec Alice, Trade et Dylan que nous avons formé un quatuor de choc !
Unis dans l’adversité au service de notre film, nous avons tous mis les bouchées doubles quant à notre investissement personnel, ce qui fut beau à voir car au final nous avions tous à cœur de mener à bien le projet. C’est ainsi qu’au lieu de passer trois journées à tourner, grâce au propriétaire du bar, nous avons profité du week-end qui précédait pour s’y rendre en amont et faire des essais caméras, des ajustements sur notre découpage technique. A mon avis c’est un temps qui nous fut très précieux et qui nous aura beaucoup aidé à visualiser et s’adapter à l’espace, au matériel. Cela nous aura permis d’être plus sereins pour le jour J !
En effet, arrivés aux jours fatidiques, tant redoutés et attendus à la fois, malgré la maladresse de débutants qui pouvait émaner parfois de nos aventures (le clap qui se balade, des soucis de raccords de voiture ou de clientèle, des travaux à côté, un soleil fuyard etc.), nous en voulions tous assez pour être les plus débrouillards et solidaires possibles ! Et pourtant on se tape tous sur le système de temps à autres ! Mais cette équipe ce sera dévoilée très forte à mon sens.
Une superbe ingé son à la tignasse verte, d’une volonté de fer à la folie productive d’une danseuse sans relâche !
Un brillant chef op, à l’enthousiasme réjouissant, flexible comme sur son skate et à la personnalité détonante d’une boule à facette !
Un génial assistant réal aux petits soins, tantôt petit chef tantôt grand gamin, son humour et ses petites danses ne s’oublient pas !
Portés par un même projet nous avons composé avec les différentes tonalités de chacun, des plus sensibles aux plus délirantes pour avancer au mieux et ensemble !
Merci l’équipe !
Margot