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Une vie de globe trotteuse

Une vie de globe trotteuse

28 ans de vie, 28 ans de voyages

Camille Mugnier, ma marraine, est une femme ayant beaucoup voyagé toute son enfance ce qui lui à permis de s’ouvrir culturellement.  J’ai pensé que cela serait intéressant de vous faire partager son expérience.

 

Une enfance mouvementée

Sa mère Claire Bouche était mère au foyer et son père Jean-Paul Mugnier était quand à lui directeur commercial à l’étranger pour l’entreprise « Michelin » ce qui leur a permis de beaucoup voyager.

« Mes parents habitaient à Bagdad en Irak quand ma mère était enceinte de moi. Ils ont décidé de revenir en France pour l’accouchement. Quand j’ai eu six mois mes parents m’ont emmené avec eux à Séoul en Corée du Sud. Nous y sommes restés 1 an et demi. Les gens là-bas n’étaient pas habitués à voir des enfants aux cheveux bouclés comme les miens, alors ils n’arrêtaient pas de les toucher. »

Ils ont ensuite déménagé au Brésil où Camille a commencé l’école. Elle habitait dans un grand immeuble avec ses parents.

« Je me souviens qu’il y avait un espace de jeu à l’extérieur avec une piscine et tout au fond il y avait un grand parc tropical. C’est dans ce même pays que j’ai vu naître quelques semaines après notre arrivée ma petite sœur Sarah et 4 ans plus tard ma deuxième sœur Pauline »

En 2000, Camille et sa famille sont parti une semaine en Amazonie.

« Les paysages étaient magnifiques ! On a pu  faire toutes sortent de nouvelles activités comme de la pirogue, de la pêche au piranhas…. Une des particularités en Amazonie c’est quand vient la saison des pluies, il pleuvait tellement qu’il y avait plus de 5 mètres d’eau dans les rues. Si on voulait se déplacer il fallait le faire en pirogue. »

A l’âge de 8 ans, Camille et ses parents ont déménagé en Espagne à Madrid.

« J’allais à “l’école Française de Madrid” avec mes petites sœurs Sarah et Pauline. J’apprenais bien sûr l’espagnol et j’ai commencé à faire du piano. Mes sœurs et moi n’avons pas eu de mal à nous faire des amis même si à force de tout le temps changer d’endroit, c’était de plus en plus difficile de rester en contact avec mes anciens amis »

Un début nouveau en France 

C’est à l’âge de douze ans, que les parents de Camille décidèrent de revenir s’installer en France à Clermont Ferrand.

« Comme j’habitais en centre ville, à la fin des cours avec ma petite sœur Pauline on allait tout le temps manger des glaces en fin de journée. »

Après l’obtention de son BAC, Camille eut envie de continuer à voyager. Au cours de ses études, elle est partie un an à Glasgow avec l’organisme d’ERASMUS.

Elle a ensuite fait un stage de 6 mois dans un entreprise de cosmétique qui lui a aussi permis de beaucoup voyager. Elle est donc partie en Afrique, au Moyen-Orient et en Italie.

« Aujourd’hui j’habite à Saint-Etienne et dans mon entreprise, je suis en charge du secteur Italie et Espagne. Je sais parler couramment 3 langues ce qui m’aide beaucoup dans mon travail. J’ai néanmoins envie de changement, je ne sais pas vers quel secteur d’activité je vais me diriger mais je veux vraiment continuer à voyager et découvrir de nouveaux pays. »

« Au final je pense que le fait d’avoir beaucoup voyagé pendant mon enfance, m’a permis d’avoir une certaine ouverture d’esprit et une certaine curiosité de l’autre. »

L’histoire de Camille m’a donné le goût des voyages, et de la découverte de nouvelles cultures. Cela m’ a donné également l’envie de découvrir « l’autre ».

 

marieme 9 janvier 2017 Marieme, Portraits, Reportages

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